Le crowdfunding se reposant sur la communauté et non sur internet est présent dans la société angolaise depuis de nombreuses années, il a permis le financement de nouvelles entreprises et de nouveaux projets créatifs des jeunes du pays. C’est dans cette optique que la startup locale Deya s’est donnée pour objectif de faire entrer le financement participatif à une nouvelle ère qui est celle du numérique. La startup Deya a officiellement vu le jour en Septembre 2017 avec pour but de rendre facile l’accès au financement participatif via internet pour tout entrepreneur et toutes personnes soucieuses de trouver des fonds pour leurs projets. La startup angolaise Deya s’est inspirée du succès des sites de crowdfunding présent en ligne sur les marchés occidentaux. Bien que le crowdfunding hors ligne soit un modèle de financement très utilisé en Angola et dans une grande partie de l’Afrique, Deya à grand espoir que le crowdfunding via internet pourrait avoir un impact aussi important en Afrique que dans les pays occidentaux.
« Le financement participatif a joué un rôle prépondérant dans le développement et la réalisation des projets créatifs en occident et nous avons grand espoir qu’il peut être un atout majeur pour le soutient des entrepreneurs en Afrique. Nous estimons que le financement participatif non seulement démocratise l’accès au capital, mais démocratise aussi la participation des entrepreneurs. C’est une façon d’aider beaucoup de personnes à réaliser leurs projet afin qu’ils puissent rendre meilleur leur quotidien et celui de ceux qui les entourent », explique le cofondateur de Deya, Doriel Fonseca.
Doriel Fonseca poursuit en disant : « Il y a tellement de personnes avec de bonnes idées et de projets qui sont dans l’incapacité de les concrétiser par faute de ressources financières, c’est pourquoi nous avons décidé de lancer Deya, avec pour but de mettre en relation directe les porteurs de projets et les personnes désireuses de les soutenir avec de petites sommes d’argent. » Les projets qui réussiront à lever des fonds sur Deya offriront des récompenses aux contributeurs, la plateforme fonctionne sur un principe de « tout ou rien » seuls les projets qui réussiront à atteindre le montant qu’ils auront fixé pourront recevoir les fonds. La plateforme perçoit une commission de 5% sur tous les projets entièrement financés. Les angolais semblent décidés à adopter ce nouveau mode de financement participatif en ligne. Lors du premier mois de lancement de la plateforme, Deya à noté plus de utilisateurs enregistrés et ce sans campagne marketing des fondateurs. En tant que première 200 plateforme de crowdfunding en ligne du pays, Deya veut mettre toute son attention sur le marché angolais pour le moment en attirant plus de trafic et ainsi avoir plus de projets financés. Doriel Fonseca et son cofondateur envisagent en 2018 une levée de fonds dans le but de s’expatrier vers d’autres pays lusophones d’Afrique.